J’ai coupé, j’ai tranché,
J’ai cisaillé mes mots,
Pour oublier mes maux.

J’ai  coupé, j’ai taillé,
Mes plus jolies chromos,
Pour oublier mes maux.

Armée de mes ciseaux,
J’ai tailladé mes mots,
Pour oublier mes maux.

Enfin, pianissimo puis fortissimo,
J’ai enfoui mes ciseaux parmi tous mes mémos,
Pour oublier mes maux.

Et puis tout doucement, j’ai rangé mes ciseaux ,
Après avoir enfin , oublié tous mes maux
Confiés à vous à demi-mots.
©PaulaG.21.5.2012

Dans le dédale de mes idées,
et de quelques pensées,
j'en ai écrit des lignes,
j'en ai noirci des pages,
mes mots, l'un à l'autre enchaînés
ont couru sur le papier,
comme un peintre sur sa toile
fait courir son pinceau,
tout comme le violoniste,
du bout de son archet
cherche le vibrato.

j'ai taquiné la rime
ou du moins essayé,
là n'y suis point arrivée,
l'ai-je vraiment cherchée ?
ai-je écrit des tercets ?
peut-être des quatrains ?
enfin, je n'en sais rien,
peut-être tout du moins
quelques alexandrins ?

ou bien tout simplement,
quelques lignes en prose,
pour rechercher vraiment,
le grand pourquoi des choses ?
©PaulaG2012